25 .11. 2013
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Allemagne : la campagne d'affichage pour retrouver les criminels nazis porte ses fruits

Quatre personnes sont soupçonnées par la justice allemande de participation aux crimes nazis, après avoir été identifiées grâce à une campagne d'affichage lancée l'été dernier par le Centre Simon-Wiesenthal.

«Tard, mais pas trop tard». En juillet dernier, le centre Simon-Wiesenthal avait lancé la campagne d'affichage «Opération dernière chance II» dans trois grandes villes allemandes, Berlin, Hambourg et Cologne, dans l'espoir de relancer la traque aux derniers criminels nazis. Ces quelque 2000 affiches incitaient le grand public à livrer toute information qui puisse aider la justice, avec une récompense de 25.000 euros si ces révélations mènent à l'arrestation et la condamnation d'un criminel. Ce lundi, le directeur du centre Wiesenthal, Efraïm Zuroff, assure que l'initiative porte ses fruits. Quatre octogénaires identifiés par le biais de cette campagne font en effet l'objet d'une enquête menée par les parquets de Berlin et Dortmund et par l'office allemand chargé des crimes nazis à Ludwigsburg, a-t-il détaillé lors d'une conférence de presse. Parmi ces suspects, une femme qui aurait travaillé dans plusieurs camps de concentration.

Le directeur du centre se félicite de cet «énorme succès»: au total, 285 personnes ont livré des informations concrètes, concernant 110 suspects, vivant dans 17 pays différents, mais en grande majorité en Allemagne. «Je dois dire que les résultats obtenus lors de cette première phase ont été très surprenants pour nous. C'est aussi un message important pour les familles des victimes sur le chemin de la justice», a-t-il déclaré, annonçant également que la campagne d'affichage allait être étendue à huit autres villes allemandes, parmi lesquelles Munich, Nuremberg ou Dresde.

Le procès Demjanjuk a changé la donne

Pour le centre Wiesenthal, la traque contre les criminels du IIIe Reich est une course contre la montre, les survivants disparaissant peu à peu sans jamais avoir été inquiétés. «Il y a eu environ 6000 personnes qui ont (...) Lire la suite sur Figaro.fr

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