Quatre
personnes sont soupçonnées par la justice allemande de
participation aux crimes nazis, après avoir été identifiées
grâce à une campagne d'affichage lancée l'été dernier
par le Centre Simon-Wiesenthal.
«Tard, mais pas trop tard». En juillet dernier, le centre Simon-Wiesenthal avait
lancé la campagne d'affichage «Opération dernière chance
II» dans trois grandes villes allemandes, Berlin, Hambourg
et Cologne, dans l'espoir de relancer la traque aux derniers
criminels nazis. Ces quelque 2000 affiches incitaient
le grand public à livrer toute information qui puisse
aider la justice, avec une récompense de 25.000 euros
si ces révélations mènent à l'arrestation et la condamnation
d'un criminel. Ce lundi, le directeur du centre Wiesenthal,
Efraïm Zuroff, assure que l'initiative porte ses fruits.
Quatre octogénaires identifiés par le biais de cette
campagne font en effet l'objet d'une enquête menée par
les parquets de Berlin et Dortmund et par l'office allemand
chargé des crimes nazis à Ludwigsburg, a-t-il détaillé
lors d'une conférence de presse. Parmi ces suspects,
une femme qui aurait travaillé dans plusieurs camps de
concentration.
Le directeur du centre se
félicite de cet «énorme succès»: au total, 285 personnes
ont livré des informations concrètes, concernant 110
suspects, vivant dans 17 pays différents, mais en grande
majorité en Allemagne. «Je dois dire que les résultats
obtenus lors de cette première phase ont été très surprenants
pour nous. C'est aussi un message important pour les
familles des victimes sur le chemin de la justice», a-t-il
déclaré, annonçant également que la campagne d'affichage
allait être étendue à huit autres villes allemandes,
parmi lesquelles Munich, Nuremberg ou Dresde.
Le procès Demjanjuk a changé
la donne
Pour le centre Wiesenthal,
la traque contre les criminels du IIIe Reich est une
course contre la montre, les survivants disparaissant
peu à peu sans jamais avoir été inquiétés. «Il y a eu
environ 6000 personnes qui ont (...) Lire la suite sur
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